A  l’issue d’une première décennie, le XXIème siècle confirme un léger renouveau démographique. Grâce au succès des vins du Diois, les derniers vignerons demeurent et prospèrent. Parmi les « amoureux des vieilles pierres » arrivés après 1950 en résidents secondaires, certains ont fait souche ; d’autres se sont définitivement établis pour leurs vieux jours. Mais de nouvelles perspectives se dessinent.
Cela se perçoit dans le remplissage en cours du lotissement des Rosées : après les fils de famille, de jeunes couples venus de Die ont pris le relais. Ce n’est plus Saint-Roman qui se recompose, c’est la capitale du pays diois qui se répand dans toutes les communes de la Combe. Après Molières (à 3 km de Die) et Pont-de-Quart (à 6 km), voilà que Saint-Roman (à 10 km) est à son tour pris dans la nasse. Cela constitue une bonne nouvelle : voilà du sang neuf et une petite foule d’enfants que le village n’avait plus vue depuis longtemps.

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Texte par Philippe Haeringer.